C’est durant son adolescence qu’Angélique Le Jeune choisit le monde du bien-être, c’est l’univers dans lequel elle veut faire carrière. Après six années d’études à l’école ESTEC, où elle découvre tous les aspects du métier de Spa praticienne, y compris celui d’hydro-balnéo thérapeute, elle poursuit son parcours en passant son B.T.S en alternance. C’est le Spa de Vichy qui sera ainsi son premier employeur et qui lui « donnera la chance d’occuper plusieurs postes et ainsi d’enrichir sa culture métier », comme elle le dit si bien.
Mais Angélique se sent à l’étroit dans l’hexagone, elle décide donc de parfaire son niveau d’anglais en rejoignant l’Irlande grâce au programme Leonardo, mis en place par l’Union Européenne, ayant pour but la mise en oeuvre d’une politique de formation professionnelle en Europe. C’est là où elle fera ses premières expériences professionnelles dans le domaine du Spa hôtelier haut de gamme, où elle « continuera à apprendre et à s’ouvrir au monde du Wellness ».
À son retour en France, elle passe trois saisons dans les Spas du groupe MMV, alternant hiver à la montagne et été à la mer. C’est à cette époque qu’elle rencontre le Dr Brigitte Caron, gestionnaire des Spas du groupe (lire p.26 de Sense of WELLNESS Magazine édition Automne #13), qui lui offre sa première expérience en tant que responsable d’un Spa de trois cabines. « Il faut savoir monter progressivement dans ce secteur », précise Angélique.
Puis ce sera le saut dans le grand bain avec le poste de Spa Manager du Spa des Nériades à Néris-les-Bains. À 25 ans, Angélique se retrouve à la tête d’une équipe de 18 personnes, 15 cabines et… avec une ouverture à organiser. C’est durant ces deux années qu’elle enrichira ses compétences de manager et de gestionnaire.
Le monde du Spa d’Hôtels lui manque, elle veut parfaire sa connaissance des codes du luxe. Val d’Isère d’abord aux Barmes de l’Ours avant de rejoindre le Roi Théodore en Corse, là aussi en tant que Spa manager d’un Spa de 250 m2. Ses excellents résultats lui permettent d’ouvrir le Spa à l’année même si l’hôtel reste fermé durant la saison d’hiver. Angélique a su séduire la clientèle locale grâce à une carte de soins qu’elle a créée surmesure.
Éternelle compétitrice, elle décide de se représenter au Championnat de France de Massage 2017, où elle finit dans le TOP 5. C’est là où je la repère et où je décide de suivre cette jeune femme singulière, pugnace et d’une rare sensibilité.
Novembre 2017, deux mois après notre rencontre, après quatre entretiens, la voici propulsée Spa manager de O’Balia, à tout juste 29 ans.
En un an, elle fait progresser le CA, le passant de 1,4 M€ à 1,7 M€, pour atteindre les 2 M€ cette année. Elle va aussi créer une boutique avec mise en avant de la marque Balaruc-les-Bains, réinventer l’offres soins, mais aussi optimiser les espaces existants, créer une bible de procédures, sans oublier des vidéos de e-learning. En parallèle, elle va aussi coacher l’équipe de France de Massage qui a concouru au Championnat du Monde à Copenhague en juin 2019. Prochain défi ? O’Balia 2, à perspective 2024, mais ceci est une autre histoire… (on vous en dit plus p.70 du Sense of WELLNESS Magazine, édition Automne #13).
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