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Médecines douces : les français en sont accros

La place des médecines douces en France ne cesse de progresser, c’est ce qui ressort de l’étude récente menée par Santéclair et Harris Interactive. Revue de détails en chiffres.

Les principaux enseignements de cette enquête

medecine douce chiffres 1Les résultats de la troisième thématique étudiée, « les Français et les médecines douces », démontrent l’intérêt incontestable qu’une majorité de nos concitoyens y portent : 71% ont déjà eu recours à au moins une pratique de médecine douce. Dans le quintet de tête des mieux perçues et connues l’on retrouve l’ostéopathie (80% de bonne image), la diététique (73%), l’homéopathie (72%), l’acupuncture (72%) et la psychologie (63%). La majorité des personnes interrogées consultent pour des douleurs (60%), pour mieux gérer leur stress (59%) et pour la gestion de leurs émotions (53%). Plus de la moitié (54,5%) consultent plus de cinq fois par an et 95% d’entre elles pensent que les médecines douces peuvent les aider à trouver un bien être au quotidien.
Parmi les 3 Français sur 10 n’ayant jamais eu recours aux médecines douces, seule une minorité y oppose un refus de principe lié au fait de ne pas croire en l’efficacité de ce type de soins. Ce sont avant tout l’absence de besoin médical, le coût des consultations et le manque d’information à leur égard qui sont mis en avant comme raison de l’absence de recours à ces médecines.
Bien que la satisfaction soit variable selon la discipline, elle est au minimum de 68% dans le cas des personnes ayant eu recours à l’hypnose pour atteindre 92% chez celles ayant eu recours à l’ostéopathie (dont 54% de « tout à fait satisfaites » chez ces dernières, qui sont par ailleurs 28% à considérer cette pratique comme indispensable pour elles). L’éthique et le respect d’une charte déontologique ainsi que la formation et le diplôme du thérapeute sont des critères de confiance importants pour 45% des sondés.

Un des principaux freins : l’accessibilité financière

medecine douce chiffres 2Parmi les Français déclarant avoir déjà consulté des praticiens en médecine douce, ils sont 5 sur 10 à indiquer avoir déjà dû renoncer à ces soins en raison du coût de la consultation (et même plus de 3 sur ces 5 déclarent avoir dû y renoncer plusieurs fois). Aussi, lorsqu’ils font part des difficultés rencontrées dans le cadre de leurs consultations de praticiens de médecine douce, celles-ci concernent d’abord des questions de prise en charge / de remboursement (60% en font état) et de tarif pratiqués (55% en font état). Les difficultés quant à l’accessibilité géographique ne viennent que dans un second temps avec 44% des personnes ayant déjà eu recours à des professionnels en médecine douce qui disent avoir rencontré des complications pour trouver un praticien proche de chez elles.

Si les Français sont très majoritaires à souhaiter une prise en charge mutualisée des coûts liés aux consultations et traitements de médecine douce au même titre que les autres soins, que ce soit par l’assurance maladie obligatoire (51%) ou par les complémentaires santé (36%), ils restent près du tiers (30%) parmi ceux bénéficiant d’une complémentaire à ignorer si leur contrat comporte un forfait spécifique pour le remboursement de leurs soins de médecine douce. Pourtant, lorsqu’ils savent bénéficier de ce type de « forfait médecine douce » dans leur contrat de complémentaire santé, ils sont 64% à se déclarer satisfaits du niveau de prise en charge des soins de médecine douce que cela leur procure, 68% à être satisfaits des disciplines et soins couverts et 76% des modalités de prise en charge.
Enfin, les Français ayant déjà consulté un praticien en médecine douce, ou envisageant de le faire, expriment un fort besoin de réassurance en accordant une grande place aux diplômes et à la formation du praticien (90%), au fait que la pratique soit labellisée par une instance professionnelle (88%), son niveau d’expérience (85%) et à la recommandation par d’autres professionnels de santé (85%).

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