L’histoire de Leonor Greyl débute par la rencontre de deux êtres passionnés : elle, Leonor, mordue de beauté et de santé des cheveux ; lui, Jean-Marie, ingénieur et féru de botanique. Ensemble, ils ont une même envie : créer des soins capillaires d’origine naturelle. Bien avant la déferlante du bio. À la clé, des succès qui s’enchaînent et des créations qui s’imposent comme des produits cultes au fil des années. Cette année, la marque fête ses 50 ans de création sous le signe de la passion, comme l’exprime si merveilleusement Caroline Greyl (en photo à gauche), fille des fondateurs et actuelle présidente de Leonor Greyl.
Caroline, vous fêtez cette année les 50 ans de la marque. Racontez-nous comment cette belle histoire a commencé.
Caroline Greyl : Leonor Greyl, c’est tout d’abord l’histoire d’un couple de gens passionnés, mes parents : Leonor, fan de beauté et Jean-Marie, ingénieur et féru de botanique, qui ont eu une même envie, créer des soins capillaires d’origine naturelle.
En Mai 68, ils se lancent en créant leur premier Institut à Paris, Place de La Trinité, mais c’est aussi cette même année qu’ils créent l’Huile de Germe de Blé, la première huile d’une grande lignée… Plus qu’une signature, les huiles vont devenir rapidement l’ADN même de notre maison.
À l’époque, proposer une huile pour équilibrer les cuirs chevelus gras était particulièrement novateur. Suivront rapidement la création d’autres produits, devenus aujourd’hui des références, telles que l’Huile de Palme (devenue aujourd’hui Huile de Leonor Greyl) en 1970 ou encore la Crème aux Fleurs en 1973.
Leonor Greyl incarne depuis 1968 l’art de prendre soin des cheveux. Une aventure familiale à laquelle vous avez été associée. Racontez-nous comment vous l’avez rejointe.
C.G. : Mes parents se sont lancés dans cette belle aventure au moment de ma naissance. J’ai donc été baignée dans cet univers depuis ma tendre enfance. Je passais tous mes week-ends à l’Institut ou au laboratoire avec mes parents et j’ai eu ainsi la chance de découvrir toutes les ficelles de ces deux métiers. En tant que fille unique, c’est donc tout naturellement que je suis venue ensuite travailler avec mes parents, après mes études et suite à quelques années d’expérience dans d’autres entreprises cosmétiques. J’ai repris les rênes de l’entreprise depuis 2000.
Vos soins écolo-chics ont séduit les Spas et les Thalassos grâce à leur concept unique de Hair Spa. Expliquez-nous les raisons de ce succès.
C.G. : Notre marque séduit aussi les Spas effectivement, grâce à son approche « écolo-chic » : des produits naturels exclusifs à base d’huiles essentielles, plus tendances que jamais, des soins sur-mesure, qui séduisent autant les hommes que les femmes. Dans les Hair Spas, concept même de la marque, le cheveu est considéré comme une matière qu’il faut respecter comme la peau. Chaque protocole se décompose en 3 phases : un soin surmesure en racine, un soin des longueurs et pointes et un soin sans rinçage. Tous les soins Leonor Greyl commencent par un examen du cheveu et une application d’Huile de Leonor Greyl sur les longueurs et pointes avant de débuter le soin spécifique. Ce concept se retrouve dans les plus beaux Spas d’Hôtel partout dans le monde.
Leonor Greyl dans 10 ans… vous l’imaginez comment ?
C.G. : Une marque toujours fidèle à ses valeurs et qui continue à transmettre sa passion du cheveu aux nouvelles générations. Nous tenons avant tout à préserver notre philosophie et notre expertise tout en sachant s’adapter à un monde qui bouge si vite et continuer à séduire les consommatrices du monde entier… Nous cherchons constamment aussi à contribuer à un monde plus « durable » et j’espère que dans 10 ans la marque aura fait encore de grands pas dans ce domaine…