L’Association Thermauvergne, en charge de la promotion et du développement des stations thermales auvergnates, a procédé au renouvellement de ses instances dirigeantes lors d’une Assemblée Générale élective le 8 juin dernier.
Après 7 années de présidence, Danielle Faure-Imbert, 1re adjointe au maire de Châtel-Guyon, a vu lui succéder le Pr Yves-Jean Bignon, adjoint au maire de Vichy et également Président du Syndicat Intercommunal Thermal de l’Allier.
Un lien fort avec les stations thermales
Âgé de 65 ans, Yves-Jean Bignon a été plongé très jeune dans l’univers des stations thermales. Il a en effet passé toute son enfance à Vichy, avant de faire sa carrière professionnelle à Clermont-Ferrand.
Directeur fondateur du département d’oncogénétique du Centre Jean Perrin, il est également professeur des universités de classe exceptionnelle et membre de sociétés savantes internationales autour de la génétique et de la recherche sur le cancer. En tant qu’oncogénéticien, la médecine thermale n’a pas été son premier centre d’intérêt mais depuis plus de quinze ans, il s’est pris de passion pour cette médecine naturelle, à l’efficacité prouvée et lui a consacré beaucoup de son énergie. On lui doit tout d’abord l’étude PACTHE, qu’il a conduite avec succès. Ce programme d’accompagnement et de réhabilitation post-thérapeutique pour les femmes en rémission complète de leur cancer du sein en milieu thermal a révolutionné l’univers du thermalisme, avec la création de cures post-cancer dans plusieurs stations. Dans le prolongement de cette étude, il a été élu vice-président du Cluster Innovatherm, qui travaille sur l’innovation autour des entreprises thermales d’Auvergne-Rhône-Alpes.
En vue de dynamiser l’implication universitaire dans le domaine du thermalisme, il a créé avec le Pr Carpentier l’Institut Interuniversitaire de Médecine Thermale (IIMT) en 2018.
Parallèlement, en tant qu’adjoint au maire de Vichy en charge du thermalisme et du patrimoine, il a été amené à siéger au Syndicat Intercommunal Thermal de l’Allier dont il a pris la présidence en 2014.
C’est lui également qui pilote pour Vichy la candidature transnationale « Les Grandes Villes d’eaux d’Europe » au patrimoine mondial de l’UNESCO, qui permettrait de reconnaître la valeur universelle exceptionnelle du thermalisme européen.
Des axes de travail déjà identifiés
A l’issue de son élection, Yves-Jean Bignon a défini trois piliers majeurs qui guideront son action. Tout d’abord, il souhaite s’appuyer sur un tripode de structures performantes à l’échelle régionale pour faire rebondir le thermalisme : la Fédération Thermale Auvergne Rhône Alpes (FTARA), l’Institut Interuniversitaire de Médecine Thermale (IIMT) et le Cluster Innovatherm. Il entend également faire profiter à l’ensemble des stations thermales auvergnates de la dynamique générée par l’inscription attendue au patrimoine mondial de l’UNESCO de Vichy, au côté de 10 autres villes d’eaux européennes. Enfin, l’installation de nouveaux médecins thermaux en Auvergne constituera l’une de ses priorités évidentes.
Pour l’aider dans son action, il pourra s’appuyer sur ses trois vice-présidents : Danielle Faure-Imbert (dont il a salué le travail effectué en tant que présidente), Marcel Aledo, maire de Royat et Alain Chapy, maire de Néris-les-Bains, ainsi que sur Sébastien Dubourg, maire du Mont- Dore (secrétaire), Marie-Thérèse Vialle, adjointe au maire d’Évaux-les-Bains (secrétaire adjointe), Monique Courtadon, adjointe au maire de Chamalières (trésorière) et Michèle Courtial, adjointe au maire de Bourbon-Lancy (trésorière adjointe).
Un nouvel élan pour le thermalisme auvergnat
Depuis le 19 mai, les stations thermales auvergnates rouvrent progressivement leurs portes. À l’heure actuelle, 8 stations sur 11 ont repris leur activité thermale et d’ici quelques jours, La Bourboule, Néris-les-Bains et Châtel-Guyon retrouveront également leurs curistes. L’attente de réouverture était forte, à la fois du côté des Thermes, des curistes et des acteurs locaux des stations. La fréquentation est plutôt bonne, avec de belles perspectives sur l’automne, laissant présager une saison meilleure que 2020. Les curistes semblent rassurés par le protocole sanitaire rigoureux, mis en place dans les Thermes, qui a été plébiscité l’an dernier et qui est encore renforcé en 2021 avec l’obligation d’être vacciné ou de disposer d’un test PCR de moins de 72h négatif pour accéder aux soins.
Plus d’information sur : www.auvergne-thermale.com