Biologique Recherche a réalisé une étude sur l’impact d’un soin sur la relaxation en collaboration avec le CHU de Besançon. Les travaux ont été publiés dans l’International Journal of Cosmetic Science. Une occasion pour Biologique Recherche de partager ses découvertes avec la communauté scientifique et d’asseoir sa place d’acteur incontournable sur le secteur du Wellness. Précisions avec Pierre-Louis Delapalme, co-président de Biologique Recherche.
Pierre-Louis, pouvez-vous nous présenter votre étude baptisée le « Projet Neuroskin » ?
Pierre-Louis Delapalme : Pendant longtemps, le monde médical et celui du Wellness évoluaient parallèlement. Aujourd’hui, il semble y avoir une convergence plus importante entre ces deux univers, ce qui est selon moi, une excellente nouvelle ! Avec cette étude, nous avons voulu démontrer l’efficacité de la prévention par l’intermédiaire d’un protocole visage sur la relaxation d’un individu. Nous avons choisi pour ce faire, notre soin Toleskin.
En menant une étude préliminaire (phase 1), nous avons vérifié qu’un soin du visage a un effet mesurable sur le système nerveux. Sur un panel de trente participants, nous avons constaté que le bien-être se traduisait par l’augmentation de la relaxation psychologique et physiologique, après une heure de traitement.
Dans la seconde phase, nous avons constaté que la relaxation par le biais d’un protocole de soin est spécifique et n’est pas comparable à un état de repos.
« Nous avons démontré scientifiquement que le soin Toleskin peut générer un effet de relaxation physiologique mais également psychologique. »
PIERRE-LOUIS DELAPALME
Co-président de Biologique Recherche
Rentrons davantage dans la méthodologie de cette étude et des résultats qui en découlent.
Pierre-Louis Delapalme : Pour la première phase de l’étude, nous avons utilisé des questionnaires psychométriques et découvert comment les sujets ont perçu consciemment le soin reçu. Sur les trente participants, 92 % ont déclaré avoir perçu un état de relaxation après avoir reçu le soin.
Nous avons également utilisé un outil d’électrocardiographie pour connaître le comportement des branches nerveuses sympathiques. Par rapport à l’état initial, nous avons constaté que l’influence de la branche parasympathique a augmenté chez 63 % des participants, ce qui indique une amélioration de leur relaxation. L’influence de la branche orthosympathique, quant à elle, a diminué chez 73 % des participants, reflétant un état de stimulation réduit et donc une amélioration de la relaxation.
Enfin, nous avons utilisé le même outil d’électrocardiographie pour mesurer l’impact du soin sur le cœur. Par rapport à l’état avant l’intervention, l’activité cardiaque a baissé chez 68 % des participants. Une diminution de 13 % de l’activité cardiaque, de 12 % de l’activité respiratoire et de 17 % de l’activité musculaire a été mesurée par électrocardiographie, ceinture thoracique et électromyographie. Cela indique un grand relâchement de ces organes. En comparant ces bénéfices physiologiques, nous avons constaté que la détente la plus importante a été enregistrée au niveau du cerveau (avec une moyenne de 42 %, mesurée par électroencéphalographie).
Le cerveau étant le siège des émotions, il était légitime de considérer leur implication dans la supériorité de la relaxation physiologique associée aux soins du visage, par rapport à la période de repos.
Tout à fait passionnant ! Vous ne pouvez pas vous arrêter en si bon chemin. Avez-vous prévu une prochaine étape à cette étude et si oui, laquelle ?
Pierre-Louis Delapalme : Effectivement, nous voulons continuer l’étude et cette fois-ci nous concentrer exclusivement sur des personnes en traitement contre le cancer ou qui viennent récemment de l’arrêter. Nous avons démarré il y a plusieurs années un partenariat avec l’ONG américaine Wellness for Cancer et parallèlement travaillé avec des oncologues dans le but d’adapter nos produits et nos protocoles à ce public ainsi que de proposer des formations à nos partenaires pour apprendre à le recevoir. Avec cette prochaine étape, nous espérons pouvoir affirmer scientifiquement nos convictions..