On peut s’attendre désormais à ce qu’un séjour Spa soit perçu comme un moyen d’investir dans son capital santé.

Dans une société de longévité, l’on peut s’attendre à un grand nombre de changements qui viendront répondre aux enjeux posés par les prévisions démographiques. Surtout, la prévention santé à tous les âges est devenu un enjeu majeur. Que ce soit émanant des pouvoirs publics dont les actions visent à améliorer la santé des citoyens, des médecins ou des experts de la longévité, toutes les recommandations se concentrent sur l’adoption de modes de vie sains et les principaux piliers de la prévention que sont l’exercice physique, l’alimentation, le repos, le sommeil et le lien social.
Étant des domaines où les professionnels du Spa et du bien-être œuvrent depuis longtemps, l’intérêt pour le Wellness ne va faire que s’accroître. Comme le démontre la récente enquête McKinsey sur le futur du Wellness, les attentes des consommateurs changent. L’on peut s’attendre à ce qu’un séjour Spa et bien-être soit de moins en moins perçu comme une parenthèse cocooning et davantage comme un moyen de booster sa qualité de vie et d’investir dans son capital santé, tant l’envie d’être proactif et acteur de sa santé globale est prédominant chez de plus en plus de consommateurs.
Les acteurs au premier plan de la longévité tels que Fountain Life ou Lanserhof nous enseignent sur comment ces attentes dialoguent avec les ingrédients essentiels d’un accompagnement sur les piliers de la prévention :
> Un niveau très élevé de personnalisation. La démarche de prévention repose sur des facteurs personnels qui influencent notre état de santé : caractéristiques physiques et psychologiques (poids, sensibilité au stress, à la fatigue, fragilité ou au contraire résistance particulière…), antécédents familiaux, habitudes de vie et comportements (alimentation, activité physique…).
> Le rôle des tests diagnostiques : à condition que l’on maitrise le « pourquoi » derrière les tests réalisés, les diagnostics sont un important levier de motivation dans l’adoption de modes de vie plus sains. Par exemple, un programme d’alimentation qui promet de répondre précisément à mes besoins individuels et d’augmenter mes niveaux d’énergie car il a été réalisé sur mesure en fonction de mes niveaux d’inflammation et de mon métabolisme, aura une influence bien plus grande sur mon comportement que des recommandations générales nutritionnelles. D’autant plus si j’ai la possibilité de mesurer les changements au fur et à mesure du temps qui passe.